dimanche 6 août 2006

Parce que je le vaux bien...

Samedi dernier, toute emoustillée de cette prochaine et passionnante aventure, je decidai que quand meme, un peu de peinture de guerre ne ferai pas de mal a ce visage fatigué qui est le mien.

Je négociai avec Bob la garde de notre petit Tom afin que je puisse m'enfuir seule avec ma carte magique (c'est juste la carte qui est magique; le compte bancaire rattaché, lui, a oublié de l'etre...) dans un quelconque magasin de produits de beauté.

Bob, comprenant mon désir légitime de vouloir embellir mon aspect (et surtout constatant l'etat de ma tronche ravagée), accepta avec plaisir que nous nous rendions tous ensemble faire les boutiques, moi dans une boutique de cosmétiques, et eux deux, dans un magasin de jouets, histoire de passer le temps en attendant maman.

Et ne voila t il pas la petite famille typique, s'engouffrant dans la voiture de taille moyenne (l'indispensable poussette canne dans le coffre) et se rendant un samedi apres midi , dans le Centre Commercial Regional le plus proche, participer joyeusement à l'augmentation de la consommation et de l'indice de satisfaction des menages.

Il nous a fallu a peu pres une heure.
Une heure pour que Bob et Tom tombent conjointement amoureux d'un nounours qui s'illumine dans le noir.
Une heure pour que je dilapide joyeusement le budget EDF du mois soit grosso modo 150 euros.

Comme la quete d'un nounours phosphorécent prend forcement moins de temps que la quete de la beauté ultime, les deux joyeux lurons me rejoignèrent bien avant la fin de mes achats, Bob me faisant coucou de la main, et Tom se tortillant dans sa poussette, tentant dans un geste despesperé de m'atteindre (40 cm de bras pour franchir une distance de 10 metre: c'est bien, il a du courage....), criant ma dénomination (MAMA ! ! !) et essayant de s'extirper par tous les moyens afin de rejoindre sa mere qui l'avait lachement abandonné en echange d'une poudre compacte et d'un baton de rouge a levres.

Oui, mais moi, je n'avais pas fini, j'en voulais encore de la beauté à pas cher...

Bref, un peu de patience entre les bras de papa qui nous dit "regarde c'est maman la bas...coucou !" un peu de vivacité de ma part pour passer entre les troupeaux de demoiselles se maquillant sur place a moindre frais, et hop, passage en caisse.

Ce dernier fut un veritable calvaire, d'abord parce que je voyais les miens au loin, au bord du gouffre, ensuite parce que je voyais le montant augmenter a chaque "bleep" de la caisse enregistreuse, et enfin, parce qu'une fois terminée, la charmante hotesse de caisse me demanda, suite a une rupture de stock d'echantillons (qu'est ce que je hais ca, les echantillons gratuits ! ! !) de patienter afin que sa collegue puisse aller chercher dans l'arriere boutique un cadeau pour ma personne (qui avait si genereusement distribué sa fortune a ces manants de chez Sephora).

Et c'est avec honte et angoisse qu'une fois mon achat effectué, au lieu de rejoindre ma progeniture tourmentée, je restai debout betement, a cote de la caisse à attendre, pendant le niveau d'alerte augmentait du coté de la poussette canne.

Une fois mon cadeau arrivé (une paire de tong en plastique d'une taille inferieure à ma pointure), nous pumes enfin nous enfuire et reintegrer le foyer.

Heureuse j'etais, avec mes produits de beauté que je m'empressai d'etrener.

Ils ne me decurent pas quelques jours plus tard, quand il fut question de seduire cet inconnu qui partagea furtivement notre couche.

C'est d'ailleurs a ce moment que je m'aperçu de l'etendu du desastre.
Il va arriver, une petite douche, une peu de couleur sur le visage, un jean sympa et un petit haut qui met en valeur mon opulente poirtine, oui, mais en dessous, je mets quoi?

Parmi les quelques soutiens gorges, culottes et les deux ou trois strings que je possede, il me restait certes quelques sympathiques cullotes de grossesse, mais a moins d'avoir des fantasmes tres ciblés, on fait mieux.

Bref, coté lingerie :
La cata.

Decidant courageusement de sacrifier un mois d'electricité supplementaire, et n'ayant pas envie cette fois d'entrainer ma famille dans le tsunami de la folie consumériste, c'est donc tranquillement, un soir, seule a mon bureau, que je degainai ma carte bleue visa internationale.

Je trouvais un site de vente de vetement et de lingerie en ligne (non, pas la redoute, faut pas deconner quand meme... Non, pas dominia non plus, il y a un juste milieu.)

La difficulté etant toujours de trouver des sous vetements dans lesquels je pourrai rentrer sans que tout depasse de partout.

A ce propos, n'avez vous jamais remarqué que les soutiens gorges sont typiquement conçus pour mettre en valeur des poitrines presque inexistantes?
Alors que celle qui ont VRAIMENT besoin d'etre soutenues (et qui n'on pas forcement demandées a etre de cette taille), ben heu... Ok on te les soutiens, mais ce sera pas joli, hein? Un peu othopédique quoi.

On peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre quand meme ..

Bref.
Strings, bas, bustiers et body, un total renouvellement de garde robe.

Noir, blanc, rose, gris...arc en ciel de mes fantasme de dentelle.

Le colis doit arriver cette semaine, je vous en dirai plus a ce moment.

En attendant, 300 euros on disparu, mais une nouvelle femme est apparu.

Et quand on y reflechi, 300 euros la femme lubrique et amoureuse, c'est moins cher qu'une femme de l'Est trouvée sur un site de "rencontre", et en plus, moi, je connais deja la langue !

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