samedi 5 août 2006

Gwen & Bob Reloaded

Depuis que Bob et moi avons envisagé l'idée du libertinage et avant meme de franchir véritablement la barriere et de passer de l'autre coté du miroir, notre vie affective et sexuelle a changé énormement.

L'idée de ce que nous allions faire, de ce que nous allions partager nous a instantanément rapproché, et énormement emoustillé.

Je mentirai si je ne disai pas que cette idée nous collai aussi quelques doutes et quelques incertitudes...
Comment serions nous apres, pourrions nous encore nous aimer, faire l'amour de la meme façon, ne risquions nous pas de nous degouter nous meme ou l'un l'autre, ne serions nous pas jaloux, etc.

Pourtant, l'idée meme de "l'interdit" bravant toutes nos conventions judéochretiennes, l'idée de pouvoir a nouveau toucher un autre corps que celui de la personne qu'on aime, mais sans la trahir ou sans la decevoir, l'idée de devoir a nouveau seduire quelqu'un, tout cela nous a énormement chauffé.

Plus que tout, cela a crée une veritable et nouvelle complicité.

A tout moment de la journée, seuls ou pas, je le regardai, il me regardai, nous savions.
Nous partagions un petit secret que personne d'autre ne connaissait.

Certes, nous avions un peu peur, mais cette peur etait partagée et au lieu de nous séparer, elle nous a encore plus rapproché.

La sentation est un peu la meme que lorsque vous perdez votre virginité.
C'est le grand inconnu, le trou nour (sans jeu de mot facile)
Tout le monde en parle, ca a l'air tres bien, mais est ce que ca fait mal?
Est ce que ca va me plaire?
Est ce que je vais assurer?
Est ce que je vais me sentir different apres?

Autant de questions auquelles on ne peut repondre qu'apres avoir franchi le pas.

Pour notre part, nous l'avons a moitie franchi.
Nous avons eu la chance de rencontrer un homme courtois et charmant (cette rencontre fera surement l'objet d'un billet à part entiere) et l'avons invité pour un moment au sein de notre couple.

Ce moment fut magique pour nous 3, surtout pour Bob et moi qui avions la chance de le partager ensemble.

Ca a été à l'exact opposé de ce que l'on peut voir dans la grande majorité des films porno, pas de brutalité, pas de force, pas d'umiliation de la femme, je n'ai pas été l'esclave sexuelle de deux gros males en chaleur dont le seul but aurait été (outre la comparaison de leur enorme appendice) de me mettre a leur merci pour faire de moi leur chienne.
Le tableau se finissant bien evidement par une double ejaculation sur le visage de la nana, parce quen'importe quelle personne ayant regardé ce type de film a bien compris que la seule et unique façon de donner du plaisir a une femme est de lui ejaculer sur le visage.

Pfff
Non mais franchement....

La, tout a été tres different, je n'ai pas été la chienne, j'ai été la Déesse.
Oui, je ne pensais pas ecrire ca un jour, Gwen et Déesse sont quand meme des concepts tres eloignés dans le dictionnaire de mes pensées.

Pourtant, Déesse est avec le recul, le mot qui correspond le plus au role qui m'a été attribué ce soir la.

J'etais celle dont on s'occupait, attentivement, doucement, tendrement, exclusivement.
J'etais celle dont tous les desirs ont été comblés, celle que l'on adore, que l'on sert, que l'on cajole, que l'on caresse.
Chacun à l'ecoute des attentes de la deesse, chacun anticipant ses envies, chacun n'ayant qu'un but : que la Deesse prenne du plaisir.

Nous n'avons pas fait un jeu de role, attention.
Ce n'est pas comme si, avant d'enlever ses vetements on avait dit, de cette façon qu'on les enfants quand ils decident qui fera le gendarme et qui le voleur, "On dirait que toi tu serai le servant, et que moi, je serai la reine imperatrice et que toi tu ferai tout ce que je demande..."

Non, nous nous sommes contenté d'etre la, je me suis contenté de me laisser faire, de leur laisser les rennes, j'etais en confiance, je savais l'homme de ma vie present, et je savais qu'il ne laisserait rien de mal arriver.

Etant quand meme à l'origine de idée, de cette soirée, je lui laissait le soin de prendre les choses en main, et le laissait aller ou il voulait.

Je ne fut pas décue, et a toutes les femmes qui pourrait lire ces lignes, je ne peux dire que ceci, tentez le mesdames, pour peu que vous soyez en confiance et que vous trouviez les bonnes personnes, c'est fabuleux de se sentir aussi bien.

A aucun moment, je n'ai eu une pensée pour ces "petits" bourrelets disgracieux qui peuvent si souvent me ruiner le moral, tous mes complexes se sont litteralement envolés et je n'ai pensé a rien, j'ai juste apprecié ce que l'on m'offrait.

Je me suis sentie belle, femme, desirée et desirable, aimée et respectée.

Ce moment fut tellement beau, et tellement difficile à partager quand on ne l'a pas vecu comme ca, que ma quete est a present de trouver un nana sympatique pour que Bob, a son tour, puisse eprouver le bonheur d'un concerto à quatre mains.

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