Bob et moi, on a breaké...
C'était inévitable.
Il parait d'ailleurs (en en discutant avec d'autres couples), que OUI, c'est inévitable.
A un moment ou un autre, pour diverse raison: on break.
Bob n'était pas sûr de ce que je voulais.
Le manque de rencontres réelles et réalistes, le peu de contacts pouvant véritablement aboutir à quelque chose et ma non frénésie à rencontrer vite n'importe qui, n'importe quand et n'importe comment avait finit par le persuader qu'en fait, je n'aimais pas ca et que je faisais tout (consciemment ou inconsiemment) pour qu'il ne se passe rien, jamais.
De mon coté, je constatais que l'état moral de mon compagnon était au plus bas, que nous allions de frustrations en frustrations, et que notre vie de couple, affective et sexuelle finissait par en patir.
Bob voulait plein de gens.
Il n'avait que moi à se mettre sous la dent.
Il discutait en ligne avec des gens qui où n'etaient pas ce qu'ils disaient etre, ou on leur plaisait pas, ou ils ne ME plaisaient pas, ou les agendas correspondaient pas, ou si ou si ou ca.
Bref, comme disait l'autre :
Beaucoup de bruit pour rien...
Et surtout beaucoup d'energie, de temps, de désillusions.
Tout ce temps qu'on aurait pu passer à (rayer la mention inutile)
Faire des calins
Faire des ballades avec le petit
Faire le menage
Faire le sexe torride comme au premier jour
Sortir avec des amis
on le passait frénétiquement sur des sites de rencontres, sur un msn dont la liste de contact devenait aussi impressionnante que le nombre de chomeurs dans ce beau pays, et tout ca pour....
Passer la soirée a deux devant la télé.
Bob a finit pas voir sa libido baisser de dépit.
Il s'est renfermé, et de mon coté, j'etais en attente d'une sorte de retour en arrière.
Je voulais retrouver le Bob que j'aime.
J'essayais tant bien que mal de continuer les recherches mais le coeur n'y était plus vraiment.
Ni l'envie, ni l'energie.
Comme Bob, je rentrai dans un etat morose, compulsant les annonces non par envie (comme c'etait le cas au début), mais plus dans l'espoir de reveiller mon Bob amorphe.
Et la , sans prévenir, est arrivée l'overdose.
Les memes gens qui vous contactent 10 fois, les memes annonces, avec les memes questions, a qui on donne les memes reponses, le vide, la lassitude, l'ennui, l'enervement.
Lors d'une discussion animée, bob et moi avons crevé l'abces.
Je lui ai dit que je les supportai plus.
Que j'en avais marre de passer mon temps sur des sites de rencontre pour rien
Que j'etais a bout.
Je lui ai dit que les gens j'avais pas envie de les caliner, mais de les taper.
Et qu'au final, je trouvais que cette experience nous avait amené certes des trucs bien, mais dans l'ensemble plutot du negatif.
Il suffisait de regarder notre vie de couple pour s'apercevoir qu'il y avait un "avant", et un "apres" et que franchement, moi, j'aimerai bien récuperer l'"avant".
Bob m'a alors posé la question fatidique :
"Si tu veux, on arrete".
Et moi connement ou naivement, j'ai dit "oui".
Je pensais bien sur que tout allait redevenir comme avant.
Certains se mettent le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, moi j'ai visé l'omoplate.
Bob avait gouté a quelque chose, ca lui avait plu, et la, il n'y avait plus droit.
Loin de remonter dans les sondages, sa libido a fait une chute digne d'un jeudi noir, et la morosité d'avant aurait pu passer pour de la gaité face a son nouvel état moral.
Qu'avais je fait la?
Il nous fallu une autre de ces belles discussions pour comprendre le fond du probleme.
Bob me reprochait en fait de faire semblant, de lui avoir fait croire que c'etait possible, alors que ca ne l'était pas.
Comme si j'avais refermé la boite de Pandore quelques secondes apres qu'il ai été emerveillé par son contenu.
Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il me reprochait en fait.
Dans ma tete, à l'epoque ou il m'a proposé cette idée, j'aurai pu tout bonnement dire non, et en assumer les consequences.
Sur le moment, je me suis dit (et je lui ai dit), essayons, on verra bien.
Je trouvais que c'etait deja un enorme progres par rapport au "non" définitif et que ca permettait de tester "la chose".
Si ça ne se passait pas bien, on pourrait toujours arreter.
Or la, force était de constater que ca ne se passait pas bien du tout, et je me sentais obligé de mettre le hola.
Bob ne l'avait pas prit comme ca.
C'etait soi oui, soi non, et la j'avais dit oui.
Donc c'etait oui
Point barre.
D'ou incomprehesion mutuelle, et d'ou encore une fois, frustration.
Pas de demi mesure.
Tout ou rien.
Ce sera donc rien.
Apres quelques petits mois d'arret total, ou aucun site ne fut ouvert, et ou msn resta desesperement fermé, nous nous rendimes a une fete prevue de longue date.
Un anniversaire d'une personne que nous avions rencontré l'année precedente, que nous aimions beaucoup, que nous n'avions pas vu depuis longtemps, et dont nous ne voulions pas rater l'anniversaire.
Les amis de mes amis etant mes amis, peut etre pourrions nous rencontrer des gens sympathiques sans passer par le filtre sites/msn mais en passant plutot par le filtre : "tiens, c'est mes amis, ils sont cools".
Nous passames une agreable soirée (diner puis sortie) ou nous fimes la connaissance (en tout bien tout honneur meme si nous n'etions que tres peu habillés) de personnes vraiment charmantes qui nous reconcilierent avec le "milieu".
Le courant passant bien, nous revimes par la suite un charmant couple, doux, gentil, interessant, respectueux et tres calins comme nous.
Nous passames un excellent moment.
Bob regarda sa femme, enlacée dans les bras d'une autre femme, passionnée dans les bras d'un autre couple, et il comprit à ce moment la que jamais, au grand jamais, sa femme n'aimait pas cela ou etait contre, ou faisant semblant ou quoi que ce soit.
Je pourrai vous raconter ce que nous fimes, mais ce ne serait que des mots et il faut le vivre pour le comprendre.
Le fait est que Bob et moi passames un moment extraordinaire (que nos compagnons de jeu eurent l'air d'apprecier grandement aussi), qui nous unit bien plus que le break, qui en plus de nous donner enormement de plaisir, nous redonna aussi enormement de passion.
Nous passames les jours suivants le sourire béat et des images plein la tete.
Il y a la fin, et il y a les moyens.
La fin j'adore, mais les moyens me gonflent.
Je pense que je n'ai pas la bonne approche pour rencontrer les bonnes personnes.
En gros, pour X raison, je m'y prend mal.
Manque de confiance (en moi, comme en l'autre, ce grand inconnu, potentiellement armé d'un couteau... bon, ok, j'arrete...) , manque d'energie, manque de temps.
Clairement, il me manque quelque chose, et j'y travaille.
Comme disait ma grand-mere, il manque toujours trois sous pour faire un franc, et a moi, il me manque toujours une femme pour un trio coquin.
Si tu es blonde, à forte poitrine....
mardi 12 février 2008
Point Break
Publié par Gwen à 09:00 2 commentaires
mardi 30 octobre 2007
Comme un lundi ou "Oui-oui et la chaussette magique"
Week end chargé
D'ou: lundi pourri
Peu de temps pour moi, peu de temps pour bosser, peu de temps pour écrire, un mal de crâne à tomber par terre et une énergie proche du néant.
On n'a rien fait en fait, mais dur Week end quand meme.
Je tiens a préciser ce fait car en lisant "Week end chargé", je suis sûre que déjà certains d'entre vous m'imaginent dans un marathon sexuel de 48h, le tout ponctué du refrain de cette magnifique chanson de Brel : "Au suivant..."
(afin de d'éveiller la curiosité endormie de certains et de motiver les plus incultes jeunes d'entre vous pour qui Brel est un vieux truc sans interêt, je dirai simplement que les premières paroles de ce chef-d'oeuvre sont :"Tout nu sous ma serviette..."
Et bien non.
Les vacances ont commencé (pour les petits seulement), il fait un temps plus que dégueulasse, Bob comme moi sommes surchargés de boulot, il n'y a pas de centre aéré, les grands parents ne sont pas à la retraite, les oncles et les tantes travaillent aussi, bref, on est coincés à la maison, avec une montagne de boulot et un rappel incessant des joies de la paternité.
Au moment ou je vous parle, Potiron parle à Oui-Oui de la gomme magique pour la 4eme fois de la matinée, avec des bruits de clochettes, de trompette, des pseudos rires d'enfants sortant de la bouche de quadragénaire specialisés dans le doublage de personnages de dessins animés, enfin, un cocktail sonore qui vous donnerait envie de vous arracher les tympans pour pouvoir, enfin, peut etre, profiter d'un instant de calme et de silence afin de se concentrer sur sa tâche.
Il y a fort à parier que Tom n'est de toute façon pas devant la télé puisque je l'entends en ce moment meme hurler "Mamman???????" de l'autre bout de la maison.
Que je ne m'avise pas d'éteindre le poste.
Ce suspicieux silence l'attirerait instantanément au salon, et le forcerait a immédiatement réclamer la gomme magique ou tout autre chose encore plus bruyante et cela , avec la douceur et la patience qui caractérisent les enants de cet âge.
De toute façon, que je l'allume ou que je l'eteigne, il ne se passe pas cinq minutes sans qu'un petit homme plein de bonnes intentions viennt troubler ma concentration au prix d'efforts vocaux plus que respectables : "Mamaaaaaaaaaan.???!!!!!".
Habituellement, comme un petit garçon de 3 ans, Tom se déplace avec la gràce et la quiétude d'un éléphant.
Boum, Boum, boum, Mammaaaannn?????
Ca me laisse largerement le temps de fermer sur l'ordinateur les fenetres de sites dont le contenu pourrait heurter la sensibilité des plus jeunes.
Attention, je bosse aussi (enfin, j'essaie...), ne croyez pas non plus que je ne fais que ca.
Mais parfois la fenetre de tel ou tel site est ouverte en arriere plan.
Hier, alors que j'étais sur le site d'IDFlibertine, une surprise m'attendait.
Le site était encore une fois en arrière plan, et ne dépassait (fort heuresuement) que le haut de la fenetre.
Voici une capture de ce que cela donnait :
Il n'y avait que ca qui dépassait et c'est une bonne chose, le reste étant quand meme beaucoup plus (trop) explicite, voyez vous meme :
Bref, j'étais concentrée depuis au moins 4 minutes sur mon travail lorsque tout à coup, j'eu la joie et la fierté de m'apercevoir que mon fils avait apprit la technique de déplacement dite du "Sioux", échangeant la lourdeur de l'éléphant avec la discrétion du guerrier en pleine chasse...
Il était là, à quelques cetimètres de moi, juste à coté du bureau, à à peine un mètre de mon écran, et je ne m'apperçu de cela qu'en entendant sa petite voix me dire :
"Elle fait quoi la dame, là, mammmaaaan??
Heu...
Qui me parle...?
Quelle dame..?
Ha...
Merde...
Et la, le cri du coeur, la phrase improvisée qui sort toute seule :
"Ben tu vois bien mon coeur, elle tire sur sa chaussette."
"Pourquoi mamaaaannn?"
"Heu...Parce qu'elle aime bien çà tirer sur ses chaussette...Tom? Tu regarde Oui-Oui, ou je l'eteins?"
"NOOOOONNNNN...". boum boum boum, retour au salon vers la fanfare du Pays des Jouets pour au moins 2minutes d'attention focalisée sur autre chose que Maman.
Finalement, il est sympa Oui-Oui...
PS... Le temps d'écrire et de poster cette bafouille, Firefox a planté 5 fois.
Je crois que c'est officiel, le monde entier et les choses animées et innanimées se lient contre moi dans le but secret de m'empecher de m'exprimer...
HELP
Publié par Gwen à 11:13 3 commentaires
dimanche 28 octobre 2007
L'insoutenable lourdeur de l'être
Dans le billet précédent, j'ai laissé la place à Bob afin qu'il exprime ses sentiments.
J'ai remarqué que le moral d'une manière générale, confronté au libertinage, semble se comporter comme un wagon de montagnes russes.
Si on y réfléchit un minimum, ce n'est pas le libertinage en lui même qui est la cause de ce comportement cyclotymique, mais bel et bien tout ce qu'il faut faire avant.
Le coté "drague" de la chose.
L'aspect purement technique, régulier, et souvent rédibitoire.
Rappelons que toute la méthode d'approche se fait principalement via des sites spécialisés, et nous amène donc à nous retrouver en contact avec des anonymes cachés derrière un clavier , un pseudo, et une connection internet.
Certains sont plein de promesses et s'avèrent creux.
D'autres, en revanche, discrets mais sympathiques s'avèrent des gens extraordinaires qui valent véritablement le coup de creuser un peu.
Parfois, nous tombons sur des gens délicieux, qui savent écrire correctement, avec qui il est aisé de communiquer, et avec qui il est possible de mettre en route un processus de rencontre.
Souvent, nous tombons sur des affamés flatteurs et maladroit dont le but unique est de placer leur queue au chaud, de préférence vite et gratuitement. Si en plus le couvert est offert, pourquoi se priver...
Nous avons eu aussi droit à des fantasmeurs, des menteurs, des collectionneurs de photos, des fausses femmes, des faux couples, des incultes totaux incapable d'ecrire un mot sans faute ou une phrase compréhensible, des indécis, des jamais dispos, des trop bien pour nous, trop beaux pour nous, trop riches pour nous (oui, on dirait pas comme ca, mais le systeme des classes sociales reste TRES présent sur les sites de libertinage...) etc.
Je ne vous referai pas la liste de Bob mais c'est vrai qu'il a raison, et c'est vrai que c'est usant.
Entre les bonnes surprises (plutot rares) et les pertes de temps, d'énergie, de volonté et surtout, au final, les grosses déceptions, le moral monte et descend, monte et descend, passant de "je suis tout extatique, on vient de passer un moment génial..." à "tous des cons, j'en ai marre, c'est une perte de temps et une source de frustration."
Bob en ce moment est dans une période creuse.
C'est cyclique.
A en avoir discuté avec d'autres hommes libertins (en couple principalement) le phénomène semble ne pas être isolé et toucher une bonne partie de nos males congénères.
Nous, les femmes, et en tout cas moi même, ne vivons pas cela de la même façon.
Ce serait vous mentir que de vous dire que je ne suis jamais déçue, abbatue, fatiguée et lassée de ce petit jeu. Mais cela m'atteint beaucoup moins, ou en tout cas tres differement.
Bob, comme certains autres hommes avec qui j'ai pu discuter sur le sujet aurait tendance a voir çà, à tenter de vivre çà de façon un peu fantasmatique.
Dans l'ideal, on discute avec qqun de sympa et de mignon, (homme, femme, couple, qu'importe), on l'invite, il vient, tout se passe bien, c'est merveilleux.
Pas de question, pas de prise de tête, pas de planification, tout cela est fun et léger.
Car un des attraits théoriques du libertinage est son coté léger justement.
Une façon de sortir de la lourdeur et de la pression quotidienne.
Un truc fun et sympa, des corps qui se découvrent sans lendemains, sans pression, sans prise de tête, c'est ludique et amusant, ca détend.
Cà, c'est un peu sur le papier.
En vrai, il faut faire un tri monumental, perdre des heures pour rien, et une fois qu'on a trouvé des gens sympas avec qui l'on aimerait sortir, il faut planifier, pour nous ou pour eux la garde du petit.
On sort les agendas, on appelle les babysitters ou la famille.
On fixe une date.
On attend.
Le moment arrive, on passe un bon moment, mais l'excitation du début est un peu retombée et surtout, çà a perdu tout son coté spontané.
La spontanéité, voila quelque chose dont Bob manque cruellement.
Je suis parfaitement consciente d'en être un peu la cause, ou du moins, de ne pas aider a ce que les choses soient plus spontanées.
"- Non, pas lui.
- Non, pas ce soir, il faut que je m'épile.
- Non ils sont bizzares eux.
- Oui, mais avec Tom, ca va pas etre possible la.
- Non, je veux discuter un peu avec d'abord
- Non ce soir j'ai beaucoup de boulot
- Oh non, ils habitent a perpète !
- Non, la, je suis vraiment crevée
- Ha ben la desolée, mais je suis indisposée
- Oui oui peut etre (non)
- Plus tard
- On verra
- Attend, je vais voir si on peut faire garder Tom le jeudi en huit ou alors le 14 du mois d'apres?"
Tu parle d'une spontanéité...
Tu parles de légereté...
On rêve, on imagine, on espère, on s'évade, et parfois, la réalité réelle, notre amie pleine de contrainte nous rappelle à l'ordre.
Bob avec son analogie de gestion de plan social n'est pas tombé loin de la réalité.
Il faut s'OR-GA-NI-SER...
En ce sens, la sortie en club est peut-être plus en adéquation avec ce coté léger :
D'abord, oui, on s'organise un minimum (faire garder notre progéniture), ensuite, on sort de chez nous, en laissant tous nos problèmes et notre stress derrière les portes verrouilées de notre demeure pour endosser une personalité noctambule et coquine, et aller caresser des corps dans la chaleur et la moiteur d'un lieu accueillant.
Encore faudrait il être moins timides que ce que nous sommes, être capables d'engager autour d'un verre la conversation avec des gens que nous ne connaissons pas . Sinon, la soirée échangiste peut vite se transformer en "je saute ma femme tout seul dans un lieu à la déco chargée. Certes, çà change de la maison, mais on est quand meme que tout les deux."
Une solution consiste à aller dans ce club ou ce sauna accompagné d'un ou de plusieurs autres couples, mais la, c 'est retour à la case départ: ces couples, il faut les avoir sous la main, donc les chercher, des gens à encore chercher en ligne, aiguille parmis les aiguilles, parmis les aiguilles...
Je me pose souvent la question de comment nous aurions pu vivre le libertinage si nous avions entamé ce voyage avant de devenir parents. Je me dis (peut etre dans un fatasme aboslu) qu'il eut été beaucoup plus simple de sortir quand bon nous semblait: on discute avec qqun en fin d'apres midi, ils ont l'air sympa, on dine vite à la maison, et on sort se rencontrer, chez eux, chez nous ou dans un bar.
Au pire, c'est nul, on rentre à la maison en en discutant et en rigolant.
Au mieux on passe une pure soirée.
Vision bête et basique d'une réalité alternative à laquelle on n'a jamais donné sa chance.
Ce que je vois maintenant, c'est qu'on est parents, qu'on a des responsabilités, qu'on ne peut se permettre de sortir tous les soirs, qu'on ne peut non plus ouvrir notre porte à tout le monde sans un minimum de vérification.
Du coup, ca demande un minimum de recherche, de temps, d'oganisation, de planification et c'est vrai que du coup, parfois, c'est lourd.
Peut etre que je me cache derriere toutes ces raisons, c'est en tout cas la question que je me pose de temps en temps.
Le libertinage, j'aime çà, la n'est pas la question.
Peut etre ai je plus de mal avec les rapports humain, avec la confiance, je ne sais pas vraiment.
Par exemple, savez vous que moi qui vous écrit ici, de manière assez simple, ouverte et sans chichi, vous livrant tout et n'importe quoi, j'ai un mal monstrueux a faire de meme de façon orale?
On ne dirait pas comme çà, hein...?
Et pourtant, demandez à Bob ce qu'il en pense et si il est facile d'avoir une conversation avec moi sur un sujet qui me concerne... Ha la politique, le cinema, les actualité, la philosphie, ni'mporte quoi oui, pas de soucis, mais parler de moi... non.
Je ne sais pas communiquer.
Bref, je cesse les disgréssions.
Nombres de raisons poussent donc à retarder ou planifier nos possibles rencontres calines.
C'est vrai que le fait d'être parent, et d'avoir un enfant en bas age n'empèche rien, mais ca change quand meme la donne, et pas uniquement au niveau purement garde d'enfant.
Pour vous donner une idée, j'ai commencé la rédaction de ce billet il y a maintenant une bonne heure.
J'ai été interrompue dans mon écriture pas moins de 27 fois par mon fils, dans des "MAMAAANNNNN???!!! je veux un bonbon, un gateau, un jouet kinder, j'ai besoin d'aide, je veux ci, je veux ca" et à chaque fois, je lâche le clavier, j'y vais, je répond, j'arrete ce que je faisais, je reprend, je repars".
La concentration n'est pas vraiment au rdv, la fatique elle finit par prendre le relais.
Parfois, en fin de journée, tout ce que je voudrai c'est me poser, dans le silence et le calme, sentir la peau de mon homme à mes cotés, sentir ses doigts caresser négligement mon dos ou même juste mon bras.
Parfois aussi ce que je voudrai c'est sortir de tout çà, m'évader dans des bras inconnus, passer un bon moment avec Bob et avec une ou plusieurs autres personnes, dans un moment de passion. ou même juste se reoncontrer et se découvrir, la, juste comme çà.
En aucun cas, ce que je voudrai le soir, c'est passer des heures sur msn ou sur un site echangiste quelquconque a lire des "lol", "tu suces", "elle est bonne ta femme" et autre "bjr" dans l'espoir improbable de peut-être, dans 3 semaines, se voir pour peut être voir si peut être on se plait ("non, nous aime pas coucher le premier soir, bla bla bla").
Le chat se mort la queue et parfois j'envie Bob pour son goût du risque, pour ce qui parfois, aux yeux de la vraie mère juive que je pourrai vraiment devenir si je ne fais pas gaffe passe pour de l'inconscience pure, pour ses vélléités a inviter qqun tres vite sans se poser de question (avant d'être freiné par sa femme pour X raison Cf plus haut) , pour ses envies assumées, pour plein de choses.
On a tous un travail à faire sur soi même, et moi, il faut que je me libère...
Que je me libère du taf, de mon role de maman, de mon role de vigile de la maison, du caracn dans lequel j'ia pu m'enfermer, des limites que je me suis posé, il faut que j'arrête parfois de me prendre la tête et que j'arrive à arréter d'angoisser sur le monde qui m'entoure.
J'y travaille.
En meme temps, sur les qualités intrinsèques de mes congénères, les infos ont tendance à me donner raison...
Ca n'aide pas.
J'ai donc pris le partie d'arréter de les regarder.
Du bon, du mauvais, de la joie, de la frustration, des bonnes surprises, des mauvaises, des gens exquis, des connards, comme disaient les grands philosophes contemporains Arnold et Willy : "Il faut de tout pour faire un monde, oui c'est vrai, tu sais."
Il faut donc tendre à l'équilibre, trouver un bon juste milieu pour espérer jouir, nous aussi, d'un peu de cette legereté qui nous fait tant défaut.
Et là et seulement là, pourrons nous esperer vivre quelque chose de beau, juste beau.
Publié par Gwen à 08:34 0 commentaires
samedi 27 octobre 2007
L’important, c’est le chemin…
Une fois n'est pas coutume (et la dernière remontant quand même à plus d'un an), c'est avec joie, curiosité et non sans une certaine fierté que je laisse la place à mon cher et tendre (j'ai nommé Bob) pour vous donner son point de vue...
Comme Gwen a eu la bonne idée de reprendre ce blog pour y livrer ses impressions, doutes , envies ou simples pensées du moment, je reprend aussi la plume pour vous donner ma modeste vision de la chose (et quelle chose…).
Quel constat au bout d’un peu plus d’un an de cette « aventure »?
D’abord le bonheur véritable d’avoir eu la chance de rencontrer des vrais gens biens, sympas, respectueux, doux et attentifs aux autres (et pas qu’à leur plaisir physiques en plus). Des rencontres simples et voluptueuses, drôles et excitantes, presque irréelles mais tellement enrichissantes. Des gens avec qui on a partagé et on partage encore plus qu’un simple moment de baise, des gens avec qui on peut parler de tout et de n’importe quoi sans trop de calcul, avec qui on peut simplement profiter d’un morceau de fromage fondu ou d’une ballade à la campagne, des personnes douces et honnêtes avec qui on peut simplement VIVRE un beau moment, «un court instant de lucidité ».
Ce sont ces personnes qui me donnent envie de continuer, de rencontrer, avec Gwen, d’autres individus ordinaires pour de instants vraiment extra. Ce sont elles aussi qui me poussent à vouloir découvrir d’autres envies, assouvir d’autres fantasmes, de continuer notre chemin en compagnie de nouveaux amis. Sans oublier famille et autres amis pour autant, mais sur des routes parallèles.
Malheureusement, à mes yeux, le libertinage ne s’arrête pas à ces seules rencontres et bons moments. L’autre face de ce monde, à l’image du restant de la société, c’est une faune cosmopolite de gens avec qui on aimerait pas se retrouver bloqué dans un ascenseur un vendredi soir de week-end prolongé.
Un défilé de connards de toutes espèces, de champions du monde de la mythomanie, de nanas frustrées et qui tiennent à le rester en attendant le prince charmant accompagné d’une cohorte de hardeurs apte à satisfaire leur appétit sexuel débordant mais refoulé, la variante étant l’attente de l’amante parfaite capable de leur jouer le remake de « Joy and Joan » dans le pavillon familial du 77, de couples « qu’aimeraient bien mais qui peuvent point », d’infidèles incontrôlables, de champions du monde de la mythomanie (ah oui, déjà cités, mais ils ont tendance à revenir car ils ne souviennent plus de votre pseudo), de j’me la pète en long en large et en largueur, enfin bref, de contacts, mêmes succincts, aussi inutiles qu’énervants à la longue. Et tout ça, via des millions voire des milliards de mots, émoticons, smileys et autre formules incontournables du milieu, genre :
- et vous êtes bi comment ?
- madame est très jolie
- cam ?
- ma femme est pas encore prête, mais ça vous branche pas un trio ?
échangés sur Internet et surtout par MSN,le nouveau grand prêtre de l’échangisme, le point de rendez vous obligé pour adultes consentants voulant jouer entre eux avec leurs parties génitales.
Par nature et par profession (non, je ne vous dirais pas laquelle !), j’aime la correspondance épistolaire et les mots. Mais trop c’est trop, surtout quand 95% de ces écrits s’avèrent totalement stériles.
Ok, ça me permet d’enrichir chaque jour un peu plus ma collection d’émoticons bizarres.
Ok, on est pas des sauvages et comme on est des feignants d’Homo sapiens numericus, on préfère ça à bouger notre gros cul pour rencontrer des vrais gens pour des parties de jambes en l’air (ou, entre parenthèse, on peut aussi tomber sur les mêmes gens détestables).
Ok, parfois ces dialogues ont un peu plus de saveur que d’habitude et débouchent enfin sur une concrétisation rapide et désirée des deux cotés.
Mais bon, pourquoi tant de gens prennent un malin plaisir à se compliquer singulièrement la vie ? Si on s’engage dans une démarche libertine, on l’assume un minimum.
On est là pour s’amuser, bordel, profiter, pas se bouffer la vie !
La légèreté du libertinage, de la montée du désir à l’étreinte physique brûlante et passionnée, ne devrait jamais s’effacer devant des calculs s’apparentant plus à de la gestion de plan social qu’à de l’amour libre.
De ces échanges vains au goût d’inachevé, je ressort une profonde frustration, une espèce de haine latente qui monte envers nombre de mes semblables et qui me fait douter par moment de mes (nos) envies. Et puis la barre orange d’un nouveau message MSN clignote sur l’écran du PC, un petit mot gentil de ma douce ou d’un(e) des ami(e)s évoqué(e)s plus haut me ramène heureusement à de plus positives aspirations et fait renaître l’envie. Bon, c’est peut être pas ce soir qu’on fera le « p’tit train » ou que Rocco Siffredi rougirait devant nos pratiques, mais ça viendra…
Car paradoxalement, cette quête effrénée de plaisir via l’échange physique que l’on désirerait quasi instantané (du moins dans mon cas), particulièrement à la mode à notre époque d’accélération de la notion de temps, est en train de m’apprendre une véritable vertu, que pour le moment, tous mes efforts n’avaient pas suffit à me faire acquérir:
la patience.
Et rien que pour ça, le chemin mérite d’être parcouru.
Bob
.
Publié par Gwen à 17:07 0 commentaires
Allo maman? Bobo
Un point important du libertinage n'a pas encore été abordé ici, et je pense pourtant qu'il entre en grande partie sur le choix de devenir ou non libertin.
Le sexe, tel que nous le connaissons maintenant, et je parle de ma génération (la trentaine) est indissociable du concept de maladie et de mort.
A l'inverse de nos aïeux qui découvrirent et expérimentèrent la liberté sexuelle à tout va, j'ai grandi dans un monde terrorisé par ce qu'on a d'abord appelé la maladie des gays, le SIDA.
A l'école, à la télé, dans les magazines, dans la bouche de mes parents, ma famille, de mes amis, de mes profs, et de Christophe Dechavanne, un seul mot d'ordre : "Sortez couverts".
Mon premier rapport sexuel (court et décevant mais faisant enfin de moi une femme légitime, du moins aux yeux de l'ex-vierge effarouchée que j'étais) fut vécu au travers de ce morceau de plastique. Les suivants ne dérogèrent pas à cette règle.
Pour moi, depuis l'adolescence, en bon chien de Pavlov, Sexe = plaisir, mais Sexe = avant tout mort potentielle.
Le nombre d'homme avec lesquels j'ai couché sans ce petit chapeau se comptent sur les doigts d'une main et a chaque fois qu'une connaissance me dit avoir eu des rapports non protégés avec une personne de passage, mon cerveau fait un tour sur lui même et je ne peux m'empêcher de penser, même si je ne le dit pas toujours, que mon ami(e) est un(e) fan(e) de la roulette russe ou un(e) inconscient(e) total(e).
J'ai fait une scène digne de Marthe Villalonga a Bob la première fois qu'il a été question d'aller dans un sauna échangiste. L'angoisse à l'état pur.
"Tu fera gaffe hein??? je compte sur toi, Bob !...
Non, sérieux, je compte sur toi...
Tu vérifie bien que le mec a mit une capote??!! non je dis ça parce que peut être moi, dans la position ou je suis je vois pas, hein?? !!!"
Bon déjà, pour voir, faudrait que j'arrête de fermer les yeux quand je vais au sauna, mais en même temps, ça fait partie intégrante de mon plaisir, de ne pas voir ce qui se passe et de me contenter de ressentir. Peut être vous en parlerai je un jour plus en détail...
En plus, j'ai du coller une pression a ce pauvre Bob telle qu'au lieu de se retrouver à prendre du plaisir dans un lieu sympathique, il s'est transformé en "Rock star Bodygard", gros vigile musclé et sans sourire, imperturbable visage tendu au regard qui balaye la foule sans arrêt, et qui vous tape sur la tête quand vous vous approchez trop près de Lorie à la sortie de la MJC de Fourmand-les-Hameleaux.
Lorsque vous vous mettez en couple et que vous vous jurez une fidélité inébranlable, passé les 3 mois légaux et les test de vérification nécessaires, vous pouvez vous passez de préservatifs.
Quand en plus votre partenaire sexuel vous promet une vie a deux, vous vous dites que vous n'avez plus jamais à vous angoissez sur les sujet "maladies sexuellement transmissibles", et a priori, vous avez a peu près raison. On peut en effet espérer que votre conjoint(e), même si il est un queutard spécialiste du formule 1 et autre novotel, aura la présence d'esprit de se munir LUI de protection lors de ses rapports extraconjugaux.
Vous voilà donc tranquille.
A inviter ou a rejoindre d'autres personnes dans des coquineries de groupe, vous vous retrouvez de fait confronté a nouveau a ces problèmes.
Alors que pour moi, l'association n'était plus que : Sexe = plaisir (voire Sexe = reproduction), de nouveau, (merci Dechavanne) me voilà a nouveau face à "Sexe = mort potentielle".
N'étant ni nécrophile, ni autodestructrice, ni masochiste a un degrés élevé, ça ne peut qu'être troublant :
Notion mathématique de base :
A=B
B=C
donc
A=C
________
CQFD
Ceci nous donnerait donc Plaisir = Mort potentielle.
Ceci ne s'applique évidement pas uniquement à ma personne.
Tout être humain en recherche de sexe se trouve confronté a cette équation.
Sauf qu' une personne seule désirant avoir des rapports sexuels sait qu'elle doit se protéger pour arriver à ses fins. Sinon, elle continue avec sa main ou avec Ingrid, sa magnifique poupée gonflable arborant fièrement ses tatouages de résine.
Oui, mais moi, je n'ai a priori pas besoin de ça, pas ce risque à prendre, puisque à la maison, j'ai mon homme, à moi, qui est sain (testé et approuvé) et qui me fait tout ce que j'aime.
Pourquoi alors aller prendre à nouveau le risque de contracter telle ou telle maladie?
ha oui.
Parce qu'il faut que je vous dise...
Le SIDA en plus des ravages qu'il fait mondialement, se targue d'une autre spécificité démoniaque :
Il fait oublier qu'il N'EST PAS LE SEUL TRUC QUE L'ON PEUT CHOPER lors de rapports sexuels.
En effet, naïfs que nous sommes, nous voilà armés d'une collection impressionnante de préservatifs qui dépassent de nos poches, et on se dit, fièrement "Chuis au top la, je risque rien..."
D'abord, la capote, faut la mettre CORRECTEMENT.
Mais surtout, et vu que les rapports sexuels ne se limitent (heureusement) pas a une simple pénétration, il y a plein d'autres cochonneries que l'on peut choper même en ayant mit (correctement) un préservatif au moment de la pénétration proprement dite.
Le fait de pouvoir lécher, sucer, embrasser le sexe d'une femme offerte est en soi très excitant et je le comprend.
Faire de même au travers d'un morceau de latex étirable l'est beaucoup moins.
Une verge turgescente offerte à ma bouche avide (oh que c'est osé...) peut être un délice raffiné.
L'entourer de plastique rend la chose moins glamour et beaucoup plus industriel, sans compter qu'il faut aimer le goût du lubrifiant...
A ma dernière visite de routine chez mon généraliste, je lui ai fait part de nos activités de groupe. Je ne suis pas sure qu'il était plus à l'aise que moi à ce moment là, mais c'est un professionnel, frappé du secret médical, et je ne peux que conseiller a tous les adeptes du libertinage d'en parler à leur médecin.
Il m'a clairement mis en garde sur les maladies et autres parasites, infections et cochonneries diverses et variées qu'il était possible d'attraper, et à l'occasion, me prescrit un test de dépistage du sida, de l'hépatite, etc. pour vérification.
Je me rend bien compte que ce que je vous écrit la n'est ni drôle ni érotique. C'est pourtant une partie intégrante du libertinage et je ne peux faire l'impasse dessus et prétendre que cela n'existe pas et que tout est beau et rose au pays de Candy la sexualité de groupe.
Il est je crois important de savoir ou l'on va et comment on doit y aller et une bonne hygiène de vie comme de sexe vous permettra de profiter pleinement de tout ce que la vie peut vous offrir.
Le risque est là.
Gardez le toujours en tête.
Cela ne veut pas dire qu'il faut renoncer à tout, avoir peur de tout, se cloîtrer ou vivre son expérience de libertinage dans la peur.
Je comprend bien évidemment que le risque puisse en décourager plus d'un(e).
En même temps, n'oubliez pas que traverser la rue en bas de chez vous peut aussi vous laisser totalement paralysé, que les guerres sont à nos portes, que la vache folle nous rendra peut être tous marteau, qu'on finira sûrement tous en alzeimer avancé sans retraite, que le pétrole nous tuera tous, que les réserves d'eau s'épuisent, et que les douces gouttes de pluie qui coulent doucement sur les joues de nos enfants sont acides...
Alors quitte à vivre constamment dans la peur, autant être avertis et autant en tirer quand même un peu de plaisir...
et quoi qu'il en soit : "Sortez couverts"
__________________
EDIT
Bob durant sa lecture de mon billet, me fait très justement remarquer que ce billet lui fait penser à la chanson d'Alpha Blondy commandée par je ne sais plus quel ministère de la santé afin d'inciter les gens et principalement les hommes d'ailleurs, à se protéger durant les rapports sexuels.
La voici donc pour vous :
.
Publié par Gwen à 12:17 0 commentaires
vendredi 26 octobre 2007
La Belle et le Bête
Suite à l'interruption du billet précédent pour cause de câlin à quatre envisageable et donc présentation solennelle avec un petit couple déniché par Bob, voici résumé de la suite des événements, ce qui donne lieu à un nouveau billet...
Je ne connais ce couple que depuis quelques minutes, suivant la conversation en même temps que j'essaie de finir le billet précèdent concernant Google, répondant à leur question de façon un peu monosyllabique et ce afin de garder ma concentration sur ce que j'écris ici, et déjà, je sens pas le bon plan.
Je crois que j'ai un sixième sens pour ça.
D'abord ils envoient a Bob leurs photos. Je vais voir. Il arrête pas de me vendre la demoiselle qui effectivement est ravissante. Son adjectif de prédilection semble être : "Délicieuse. Elle est délicieuse..." Bon, on voit pas le visage mais c'est vrai que le corps est joli.
Arrive ensuite la photo du monsieur. C'est l'inverse total à tous les niveaux. Pas de photo de corps, juste le visage du type en costard, et bob me prévient direct avant même de me laisser voir "Bon, lui par contre, il a un peu une tête de rien"...
Un peu une tête de rien...
Et c'est pas moi qui le dit !
(pour une fois on va pas me reprocher mes goûts)
Par contre, clairement, j'acquiesce...
Le mec me plaît pas trop.
Mais bon, on va pas non plus faire la super difficile.
J'imagine bien le pseudo qu'ils pourraient avoir sur un site echangiste :
"Délicieuse_et_Tête_de_rien"
Ca en jette non?
Je rejoins Stan (c'est donc son nom) et mon Bob à moi sur MSN pour une conversation à 3...
La tournure que prend la conversation me gonfle très vite.
Le mec est en train de s'exciter tout seul sur msn, veut que je l'écoute jouir au téléphone, me parle de cul crûment (j'ai horreur de çà.....)
extrait :
[11:00:02] Stan et Noé dit: tu me fais bander
[11:00:12] Gwen et Bob dit: cool
[11:00:31] Stan et Noé dit: j'ai commencer à me masturber
[11:01:02] Stan et Noé dit: j'aimerai te lécher
[11:01:04] Gwen et Bob dit: ça doit être dur
[11:01:09] Stan et Noé dit: oui
[11:01:10] Gwen et Bob dit: de taper avec une seule main alors?
[11:01:17] Stan et Noé dit: grave
Tous les goûts sont dans la nature mais moi qui vous expliquait pas plus tard qu'il y a deux jours que j'aime être excitée intellectuellement avant de l'être physiquement, c'est raté. Déjà que le mec me plaît moyen a la base, la, je suis un peu affligée, et surtout mon niveau d'excitation est nul et non avenu.
Pour faire simple, je crois que si j' étais un homme, mon pénis rentrerait dans sa coquille au point d'avoir une érection mais intérieure...
Alors, je discute en parallèle avec Bob. On se raconte en "OFF" ce qu'on pense de ce qui est en train de se passer. Je le sens a tort ou a raison, partagé entre l'idée alléchante de se taper la nenette du mec, très jolie et très délicieuse (et les efforts nécessaire à faire pour lui comme pour moi pour arriver à ce résultat la) et entre le fait que
1. Le mec me plaît pas
2. C'est un relou qui est en train de se faire un film tout seul dans sa tête a se branler devant msn
3. Il parle pas poliment
4. La, plus ça va, et plus il nous gonfle
L'idée commence même a germer dans la tête de Bob que peut-être, je dis bien peut être, ce couple n'est pas un couple mais un affamé tout seul derrière son écran qui se finirait bien en écoutant (gratuitement, cela va de soir, sinon a quoi bon avoir un abonnement mensuel a internet) une vois de meuf au téléphone, et ça finit de l'achever.
Il décide donc d'aller chercher Tom à l'école et quitte la fenêtre msn sans dire au revoir au mufle.
Je me retrouve donc seule sur msn avec Stan, toujours en mode "monosyllabique", a lire lassée ses tirades crues sur tout ce qu'il aimerait me faire et que surtout a 3 sans sa femme ce serait mieux (oui, bien sur) .
Non, je n'ai pas envie de t'avoir au téléphone
Non je ne suis pas fan du cybersexe
Non, je n'ai pas envie de me branler sur msn
Non, je n'ai pas envie de t'écouter jouir
Non je n'aime toujours pas la sodomie depuis que tu m'a posé la question 10 lignes plus haut.
Non, non, non.
Oui, bonne journée a toi aussi.
Allez, Tchao...
Arf, heureusement qu'il y a Bob par contre...
Mon pervers à moi, qui lui peut me dire ce qu'il veut sur msn, je kiffe...
Qui lui peut me faire vibrer au téléphone lorsque les circonstances nous éloignent...
Et lui par contre... rien que de penser a tout ce que l'on pourrait faire, tout ce que l'on POURRA faire, juste tous les deux ou avec d'autres personnes, et surtout en vrai et pas derrière un clavier...
La, clairement, je fond....
Publié par Gwen à 12:15 0 commentaires
Foutage de Google
Au moment ou j'ecris ces lignes, plus de 9000 personnes ont attérri sur ce blog par Google.
Ce moteur de recherche utile et pratique a en effet pensé que j'etais une bonne solution au problème que se posait ses "clients" et a donc décidé de me les envoyer pour que je m'occupe d'eux.
En ça, je suis d'accord.
Ce que je trouve parfois étonnant, c'est la recherche effectuée par ces internautes curieux.
Ce qui est aussi parfois très etonnant, c'est l'association d'idée faite par Google pour renvoyer ces charmants internautes jusqu'a moi.
Il faut aussi dire qu'apres près d'un an d'hibernation du site, google analytics, ce petit programme gratuit permettant de donner des statistiques sur le blog de votre servitrice a continué de tourner tranquille, engrangeant jour après jour les resultats suivants:
Voici quelques exemples choisis des recherches qui menent jusqu'ici:
- En top du classement, on constate que 588 personnes ont été renvoyés ici par le mot "echangiste", le mot voisin et grammaticalement correct "échangiste" n'attirant lui que 90 personnes, ce qui m'apprendra à mettre les accents sur les mots que j'écris.
- La deuxième position est attribué à : "Libertine". Bon, là, pas de quoi jouer les étonnées...
- Viennent ensuite dans l'ordre: "Partouze", "Trio hhf", et, c'est là que je m'étonne :
- En 5ème position, avec 117 visites, arrive la recherche suivante : "contorsionnistes nues"... Alors, j'ai beau cherché, j'ai du mal à imaginer de taper dans Google "contorsionnistes nues". alors, par curiosité, j'ai moi meme tapé ca dans ce moteur de recherche voir ce qui se passait et effectivement sur ces termes, j'arrive en 3ème position, juste parce que dans un seul billet, il y a à la fois le mot contorsionniste et le mot nue, mais pas accolés l'un à l'autre. Tapé tels que, ces mots renvoient vers 359 pages.
- Je m'aperçois aussi que je suis recherchée! 64 personnes ont délibérement tapé "libert1ne" dans le moteur de recherche, esperant surement tomber sur ma photo et mon adresse (afin sans nul doute de m'envoyer Famille de France...) il y a meme une dizaine de recherche sur "gwen libertine"... Me voila demasquée.
- Juste apres nous avons "sexe" avec 28 recherches. Je suis curieuse, j'ai donc moi meme été sur Google, j'ai tapé "sexe" pour voir, et j'ai été jusqu'a la 44eme page, sans tomber sur mon blog. Fatiguée (et ayant autre chose à faire) j'ai arrété. Ce qui m'amene à penser que ces gens qui arrivent chez moi en tapant simplement "sexe" doivent être très persevérants pour se manger autant de pages de recherche.
- S'ensuivent plus ou moins dans l'ordre "couple echangiste", "couple libertin", "travesti", "libertinage", "gode ceinture", "double annale", "mariée et bi", "fellation", et j'en passe une bonne centaine...
Par contre....
Ce qui me fait proprement halluciner sont les phrases entière ou les interrogations intimes tapées directement dans Google, par exemple :
- "la chatte de ma femme"
J'imagine le type tout seul derriere son ecran, tapant cette phrase et esperant.... quoi??? dans la meme serie des maris inquiets au point de rechercher leur femme sur le net, nous avons : - ma femme baise
- ma femme est une libertine
- ma femme photos nue
- Le cul de ma femme
- Ma femme partouze
- Ma femme veut partouzer (chanceux va... ;)
- partouzer ma femme
- elle est bonne ma femme (tant mieux... Mais pourquoi aller le taper dans Google???)
- comment partouzer avec sa femme (ca fait tres manuel de savoir vivre de la Baronne Nadine... ou je l'imagine demandant au vendeur de la Fnac : "Bonjour, ou se trouve l'ouvrage "partouzer avec sa femme pour les nuls" s'il vous plait...?"
- je suis une cochonne
- vraie cochonne
- ma chatte
- le blog de bob le pervers
La.... Bob me cacherait il des choses ou sont ils si nombreaux à s'appeler Bob et à etre des gros pervers?? Remarquez apparament, c'est recherché ce type de blog, voyez donc :"bob france exhangiste", " bob sexe", "bob echangiste". On dirait qu'il est connu comme le loup blanc.. - blog libertine adresse hot mail
- blog mes aventure coquine en voiture
- libertine blog ou pas maman
- barbecue 23 aout 2006 echangistes
La, c'etait l'année dernière, et nous on a mangé des croques monsieurs délicieux donc je ne suis pas au courant (au cas ou quelqu'un tomberait ici apres avoir chercher une recette de croque monsieur, qu'il n'hesite pas à m'envoyer un mail et je me ferait un plaisir de lui transmettre ma recette) - y en a vraiment: j'adore.... Voici donc : "a partir de combien partouze" ben tout seul... c'est un peu tristoune, mais c'est faisable. "comment une mere de famille devient libertine", genre y a une recette toute prête, un truc vaudoo a faire, je ne sais pas... On a aussi : "que se passe t il dans une partouze?" a priori, tout le monde joue au sudoku mais c'est pas sectaire, on peut aussi faire un scrabble.
- "les couples echangistes sont ils normaux?". Alors, d'abord, définis moi la normalité et ensuite on en discute...
Je jette un oeil, et je reviens tout de suite vous raconter....
Publié par Gwen à 11:45 3 commentaires
jeudi 25 octobre 2007
2+2=3 !... Et sans moi en plus !!!
Il y a fort longtemps, dans une galaxie tres lointaine, je vous ai narré le début de la mésaventure du fameux 2+2 (à lire ICI).
Je vous rappelle au cas où le principe de ce type de fonctionnenement:
Le principe de base : chaque couple dans une pièce séparée).
Le déroulement :
A et B arrivent chez X et Y.
Tout le monde se dit bonjour (dans la même piece, quand même, on n'est pas des sauvages)
Ensuite, début des hostilités : A prend X sauvagement dans le salon pendant que B s'occupe allègrement de Z dans la chambre.
Chacun dans une pièce, chacun son trip.
A la fin du billet, je vous expliquai que j'étais pour le moins dubitative sur cette façon de fonctionner: en effet, comment partager des choses si l'on est chacun dans une pièce différente?
Bob et moi même étant tout de même de grands scientifiques avides de connaissance et d'experimentations, nous decidâmes donc de tenter l'experience avec l'espoir secret d'amener nos potentiels partenaire de jeux à une vision plus globale.
Faut dire qu'elle était top bonne la demoiselle quand même, avec des yeux plein de promesses, un corps aux formes voluptueses et une bouche... ok, j'arrête.
Rendez vous fut donc prit chez ce charmant couple.
Nous armâmes le GPS, arborâmes fièrement nos plus beaux atours, bourrâmes nos poches de capotes et roule ma poule.
Presque une heure de voiture avant d'arriver à bon port.
D'abord, on s'est perdu dans la résidence.
Plein d'immeubles, tous identiques, et le gps nous demandant sans arrêt de tourner dans une rue qui n'existe pas puisque chemin piéton residentiel.
Me voila donc en pleine nuit, avec mes talons presqu'aiguilles m'enfonçant dans la boue, dans le bruit délicat des chiens qui hurlent et de TF1 qui les imite, le tout dans un paysage post moderne de tours de 8 étages.
J'aurai du prendre ça comme un signe du destin...
Finalement, on arrive au bon numéro d'immeuble.
Interphone...
d'accord.
Leur nom?
Je sais pas....
On avait juste un numéro de téléphone à appeler en bas de l'immeuble.
Bêtes et disciplinés, nous appelons au numéro demandé et voyons vite sortir une petite frimousse brune a la fenêtre du deuxieme qui nous crie le numéro d'étage et a droite ou à gauche de l'ascenceur (avec toujours le portable à l'oreille).
La porte s'ouvre, l'ascenceur arrive, nous nous engouffrons...
Bonjour, bonjour.
Tout le monde s'observe du coin de l'oeil, tout le monde est un brin mal à l'aise mais dans le bon sens du terme.
On sent les étincelles qui grésillent et les regards qui pétillent.
Peut être aurai-je du porter çà sur le compte de l'avance qu'avaient prit nos hôtes sur l'apéritif...
Bob et moi ne buvons pas énormement.
Moi presque pas du tout en fait, plus par manque d'occasion et aussi parce que j'ai du mal avec les alcools forts.
Nous avions eu l'occasion de remarquer à diverse reprises, par webcam interposée que nos hôtes, eux, non seulement avaient une bonne descente, mais qu'en plus, elle était quasi quotidienne.
Fort heureusement, à l'heure ou blanchit la campagne, à l'age de la fleur en pleine éclosion, c'est à dire en dessous de 25 ans, l'alcool marque peu...
Notre hotesse porte une (toute) petite jupe plissée, des bas noirs (qui de façon un peu décevante s'avéreront plus tard être des collants) des bottes en cuir a talons et un sourire plus qu'engageant.
Leurs verres sont déja posés sur la table du salon, à moitié vides (ou à moitié pleins, c'est selon) et il n'est pas sûr que ce soit la première tournée de la soirée.
Bob et moi arrivons quand a nous frais et dispos, ayant assez peu diné par peur de renouveler l'experience du sauna échangiste (voir billet anterieur ici).
"Vous buvez quoi?"
Pour ma part, c'est n'importe quoi pourvu que ce soit noyé dans autre chose.
J'aime bien le coté un peu désinhibiteur de l'alcool, à petite doses, mais je n'aime pas du tout son goût, d'ou la technnique dite de la "noyade dans autre chose".
Les hommes, forts et virils, sont quant à eux au whisky.
Nat aussi, avant que j'arrive.
Pour moi, le whisky sert au mieux à nettoyer quelque chose de très sale, comme un enjoliveur ou des toilettes de camping.
Nat a une idée de génie.
Elle va nous concocter, rien que pour nous les filles, des "Blue Hawaian" , cocktails a base de rhum, noyé dans du jus de fruit.
Je ne peux que me réjouir de cette délicieuse idée...
Après avoir rassemblé les ingrédients sur la table, la voila partie dans de savants mélanges, à base de
- pas assez de ci
- trop de çà
- t'en penses quoi?
- rajoutons un peu de ci (rhum),
avec votre servitrice comme gouteuse officielle...
Avant même que les verres soient servis, j'avais déja la tête qui tournait.
Attention, je suis une grande fille, je sais faire bonne figure, et pour en être bien sure, j'enlève négligeamment les échasses sur lesquelles je suis perchée, et ce afin d'eviter une chute malencontreuse (les moquettes sont parfois traitresses de nos jours...)
Enfin, les verres sont servis et nous pouvons trinquer.
Enfin, je dis les verres, je pourrais tout aussi bien dire les bols, voire les saladiers tellement ils sont énormes.
Il est d'ailleurs un fait suffisament remarquable pour etre souligné: Jo et Nat on une vaisselle assez particuliere en ce sens que les verres ne se vident jamais.
Vous pouvez boire ce que vous voulez, il en restera toujours autant, voire plus dedans.
On peut remercier pour cela la chaleureuse maîtresse de maison, son pichet au bras.
Je suis assise sur le canapé en cuir.
Tranquille, à mon aise, un peu lascive.
Un sourire con béat barre mon visage.
Mon verre fait des aller et retour vers ma bouche et je ne cesse de m'étonner du taux de remplissage de celui ci.
Ma logique embrouillée doit être celle ci : je vais finir le verre et après je pourrai le poser et on pourra tous faire autre chose...
Mais comment vider un puit sans fond?
Nat vient s'installer a coté de moi.
Elle aussi a un sourire un peu con léger.
Elle commence a s'approcher tres près, toujours avec son sourire plein de promesses et commence à me dire à l'oreille "viens, on va se faire des bisous devant eux, ça va leur plaire"
et moi :
"ouais, si tu veux"
Faut dire que j'en avais bien envie, tres envie et depuis un bon moment, mais que plus ca allait et plus une impérieuse envie d'aller me coucher s'emparait insidieusement de moi.
Je voyais du coin de l'oeil un Bob guilleret, avec les yeux qui brillent et le sourire du loup de Tex Avery.
Tentant...
Le contact de ses lèvres sur les miennes fut aussi doux que de la soie et aussi excitant que ___________ (alors la c'est selon les goût... z'avez qu'a imaginer ici ce qui vous excite le PLUS)
Du coin de l'oeil, je vois que sur le canapé d'en face, nous avons maintenant DEUX loups de Tex Avery...
Nat et moi continuons à nous embrasser, en riant beaucoup, en nous caressant les parties accessible de nos corps respectifs et en dégraffant ce qui arrive à être dégraffer.
Je porte pour ma part un bustier avec si je ne m'abuse 34 crochets a enlever.
Deja chiant à faire a jeùn, mais la...
Bref, le bustier reste en place, ce qui n'est pas franchement le cas de mes seins qui eux commencent à sortir se balader afin de prendre un peu l'air et de rencontrer la bouche avide de ma douce et imbibée amie.
Tout va bien, l'ambiance se chauffe peu a peu, tout le monde est content avec les yeux qui brillent et le sourire au levres.
Et la, je ne sais pas ce qui se passe.
Je ferme les yeux un instant, et quand je les rouvre, tout le monde a changé de place et Jo est allongé sur moi, couvrant mon corps de baisers, ce qui au passage, est très agréable.
Bob et Nat ne sont pas tres loin (donc dans la meme pièce ?!) en train eux aussi de s'adonner au doux plaisir des baisers.
Un trou spatio-temporel à la mulder et scully sûrement...
Je ne m'inquiète pas.
Je ne suis pas en état de toute façon...
Surtout que les bisous sont bien bien agréables, meme si j'ai un mal infini a en faire moi aussi.
L'opération me semble bien trop complexe et demandeuse de beaucoup trop d'energie.
Au grand dam de mon nouveau compagnon de jeu qui essaie tant bien que mal de me réveiller, je décide donc de me laisser faire et de me contenter d'apprécier ses douces caresses et ses baisers langoureux, bougeant et participant autant qu'il m'est possible de le faire, c'est à dire à peu près autant qu'une baleine échouée.
Et la, c'est le drame...
"-Bob...?"
...
"-Booooooob?"
"- Oui?"
"- Ca va pas... je me sens pas bien... J'ai la tête qui tourne... Je crois que... hummpff ..."
J'essaie de repousser tendrement mas fermement Jo, n'ayant plus assez d'enregie pour lui expliquer que si je ne bouge pas vite du canapé je risque de refaire la décoration de leur charmant living room.
"Dans un dernier sursaut de lucidité, j'arrive a lancer :
"- les toilettes.... ou sont les toilettes...????"
Et c'est ainsi que pas une mais deux fois de suite, j'allais déverser un flot de Blue Hawaian dans la blanche cuvette.
Ainsi dechargée d'un poids trop lourd, c'est avec l' haleine d'un chacal lépreux et le look et la sensualité d'un trav mal reveillé que j'allais demander poliment ou je pouvais m'allonger quelques instant afin de me reposer un peu.
Mes invités m'offrirent gentiment leur lit.
Peu fière et me posant assez peu de question sur la suite des évènements, j'allais faire la seule chose possible pour moi à présent, m'emmitoufler sous leur couette et attendre que la terre arrête de bdanser la Tecktonik.
Quelques heures après, aux alentours de 6 heures du matin, Bob vint doucement me réveiller.
Que s'etait il passé?
Qu'avaient ils fait?
Et bien ils avaient transformé un 2+2 en 3+1, voire en 4-1.
Ces chiens là s'etaient fait un trio... sans moi.
En meme temps, je ne peux les blamer, vu l'état désastreux dans lequel j'étais.
Nous nous dîmes "au revoir", Nat toujours aussi coquine et apparement très satisfaite de la nuit passée, et Jo faisait visiblement un peu la gueule.
Apres tout, au royaume libertin du l'échangisme, il avait échangé sa femme contre un objet inerte et hors d'usage et devait avoir un peu l'impression de s'etre fait avoir.
Il faut aussi souligner que ce couple, pratiquant assidument le quator avait dans leur dix commendements du libertinage le très solide interdit du trio.
D'où, un peu, quand même, la gueule.
Surtout que Nat, ca lui avait bien plu.
Je continuais a me confondre en excuses sur le palier, et nous rentrames chez nous tant bien que mal.
Bob n'était absolument plus alcoolisé et prit donc le volant pour nous ramener tranquillement sur les routes desertes de la banlieue.
Après avoir tourné un peu en rond dans la résidence pour retrouver la voiture, le froid me reveilla un peu.
J'en profitai pour humblement poser à Bob des questions sur le déroulement de sa nuit, lui n'ayant très logiquement aucun besoin de m'interroger sur la mienne.
Il m'expliqua qu'après m'avoir bordé, il s'etait trouvé un peu con et perplexe sur la suite à donner aux évenements.
Devait on rentrer a la maison?
Visiblement, je n'étais pas en état de repartir de suite.
Allaient ils faire un scrabble?
Nat étant a moitié nue et chaude comme de la braise, difficile de se concentrer sur le jeu. De toute façon, le scrabble n'avait pas l'air d'être le genre de la maison.
Il avait alors pensé a nos deux règles d'or :
"Le consentement de l'autre"
"la présence de l'autre"
Visiblement, avant de m'écrouler comme une merde pierre, j'étais consentante.
Techniquement, j'etais présente.
Dans ces condiions, il eut été dommage de ne rien faire.
J'enrageais un peu, mais pas plus que ca, tournant surtout ma colère contre moi-même, frustrée d'avoir raté ce grand moment, honteuse d'avoir été incapable de me tenir, stupide de n'avoir pas vu venir le piège de l'alcool, mais surtout frustrée...
Le gros lot qui vous échappe à un numero près.
Vous pouviez avoir 100 millions, et vous avez gagné 50 euros.
C'est vrai que c'est bien 50 euros.
Mais on fait pas grand chose avec surtout comparé a 100 millions.
Je ne sais plus si nous fimes l'amour en rentrant, je crois que oui.
Je crois aussi me rappeler que j'ai beaucoup pensé à ce que j'avais raté, et que j'ai beaucoup esperé les revoir afin de me racheter, afin de profiter un peu aussi, afin de montrer que oui, je pouvais etre autre chose qu'un morceau de viande inerte dégageant un odeur ananas/coco.
Nous les revimes.
Sur msn.
Nous proposames de nous revoir plusieurs fois, et ils acceptèrent plusieurs fois mais sans jamais avoir de date fixe ou en ayant toujours au dernier moment un empêchement.
Bref, en vrai, nous ne les revimes jamais, et tres vite, ils cesserent d'etre en ligne sur MSN.
Je dois avouer quand meme, qu'avant de partir en vrille, j'ai passé une bonne soirée, et aussi, que cela fait une anecdote amusante à raconter (pas en famille ! ).
Ca a aussi un peu bouleversé la façon dont nous voyions nos fameuses "règles d'or" puisque techniquement elles avaient été respectées mais que quand meme, soyons serieux, Bob avait quand meme batifolé sans moi, et le pire, c'est que je ne pouvais l'en blamer, étant la seul responsable de mon echec.
Seule?
heu...
Pas sûr en fait...
Je me suis quand meme par la suite posé la question sur les motivations réelles de Nat a me resservir toutes les 30 secondes, connaissant pertinemment mon manque d'habitude sur la commation d'alcool.
Aurait elle trouver là un moyen d'assouvir son fantasme de trio avec deux hommes tres gentils et tres mignons sans pour autant briser l'interdit du couple?
Je ne le saurai jamais...
Ce que je sais par contre, c'est que plus jamais je ne boirai du Blue Hawain, et que je ne peux plus sentir l'odeur de la noix de coco sans avoir des haut le coeur.
Publié par Gwen à 08:44 1 commentaires
mardi 23 octobre 2007
T'es vilain!
Ce message est resté dans la case "Brouillon" de Blogger depuis octobre de l'année derniere, ne l'ayant pas fini, et ensuite, ayant totalement oublié son existence. Le voici donc, fini à la truelle...
Je suis incapable de dire à quelqu'un qu'il ne me plait pas.
Incapable.
Attention, ca ne date pas d'hier, ca a toujours été comme ça.
Adolescente timide et naive, vierge effarouchée decouvrant peu à peu les chemins subtils de la séduction ou femme sensuelle et volontaire assumant son corps et ses désirs, qu'importe les périodes de ma vie, j'ai toujours été incapable de dire à quelqu'un qu'il ne me plaisait pas.
A l'époque, differente tactiques de substitution pouvaient alors être employées, la première étant la fuite pur et simple, l'evanoussement dans les airs, le cloitrage chez moi jusqu'a ce que je disparaisse de la tete de celui qui n'etait absolument pas l'objet de mon désir.
Une autre solution, (si on peut encore appeler ça une solution) consistait à peser le pour et le contre, et souvent faire fi de mes gout.
Apres tout on peut ne pas me plaire sans être repoussant.
C'est comme ça qu'il m'est arrivé de sortir avec des hommes que je trouvais au demeurant pleins de qualités mais tout de meme assez vilains.
Pour cela, la methode Coué peut etre efficace: "non, il est pas si vilain que ça, et puis il est gentil, et puis il fait bien l'amour, et puis il _________ très bien (ajoutez ici ce que vous voulez) et puis il est pas si vilain que ça... si???".
Mais même la methode Coué a ses limites et à force de regarder partout sauf dans la direction du visage de votre compagnon à chaque repas romantique, vous finissez non seulement par éveiller des doutes, mais par vous fatiguer vous meme.
Et puis est arrivé Bob.
Et Bob m'a plu.
Et j'ai non seulement retrouvé le plaisir de regarder un bel homme dans les yeux, mais en plus je n'ai plus eu a subir la difficile operation d'expliquer que non, merci mais non.
Je me croyais dorénavant a l'abri de ce douloureux exercice de style, lorsque tout à coup, bêtement, je m'inscrit sur un site echangiste.
Et la, c'est le drame...
L'equivalent cyberélectronique d'un regard langoureux et d'une invitation à l'amour sans complexe arrive sous la forme de :
" lionel34a.bsr joli votre fiche si la mienne vous branche allor c'est moi q'il ofre un bon verre bein frais biz a+"
hmm...
Tentant.
Quoique...
Je sais pas pourquoi mais j'ai ce bête besoin d'etre intellectuellement excitée avant de l'etre physiquement (en tout cas lorsque le premier contact ne se fait pas dans la chaleur d'un établissement de bon gôut mais bel un bien au travers d'un Dslam)
Ha..
Que diable...
Laisson sa chance a ce brave Lionel et allons voir si La rose si l'envellope corporelle de ce charmant demandeur d'emploi de sexe eveille quelque emoi en ma personne.
et la rien.
Encephalograme tellement plat que la ligne est transparente.
pire, la courbe ne monte pas, elle descend.
Quoi dire?
Autant je peux accepter avec du recul et de la philosophie une personne qui me repond en disant "ha desolé(e), mais je crois que ca va pas le faire.... " ou encore " "non, vous ne nous plaisez pas" voire meme "vous ne correspondez pas à notre type de recherche, etc.", autant lorsqu'il s'agit à mon tour d'expliquer en des mots simples que ce n'est pas la peine d'instister, rien a y faire, je n'y arrive tout bonnement pas.
Il me suffirait en plus de faire un simple "copier/coller" des quelques reponses négatives citées ci dessus, mais même ça, c'est con à dire, mais ca me brise le coeur.
Je peux me voiler la face ou me cacher derriere tout ce que je veux, notamment mon bouton préféré, le bien nommé "ignorer ce message" mais le constat est effarant...
Devant vous je dois le reconnaitre: je suis lâche...
Attention.
Je n'en suis pas fiere.
J'y travaille.
Mal.
mais j'y travaille.
C'est l'intention qui compte...
D'ailleurs, je me permets de faire (pour une fois) appel a vos services :
Si vous avez de bonnes répliques à me louer, ou des astuces a m'offrir, je suis preneuse...
Un petit mail ou comme disent les jeunes : "oué vazi lach ton com ! "
Sur ce, vous pouvez vous aussi "Ignorer ce message"
Si vous aussi vous souhaiter perdre du temps au boulot ou faire passer plus rapidement le temps a attendre qu'une bombe anatomique vous envoie un message suppliant, cliquez ici afin de creer de toute pièce une bonne tête sympa comme celle que j'ai utilisé pour illustrer ce billet.
Il me semble en effet important de signaler qu' aucun visage humain n'a été moqué pendant la réalisation de ce texte hautement interessant.
Publié par Gwen à 14:00 1 commentaires
Rhhhhhaaaaaaaa lovely
Vous m'avez manqué...
Heu.?!
Non, pas vraiment en fait, car votre présence ici, plutot anonyme et discrete a cette facheuse tendance a rester... anonyme et discrete.
Cela ne me deplait certes pas mais dans ce cas, comment quelque chose dont je n'ai pas conscience pourrait il me manquer...?
Par exemple, tous ceux d'entre vous qui n'ont aucun fantasme, désir ou experience de plaisirs a plusieurs, comment le libertinage pourrait il vous manquer?
Non ce qui m'a manqué en fait c'est d'écrire ici, et de me lire ensuite.
C'est amusant mais j'ecris ici au kilometre, et je me relis apres, une fois le message posté, avec l'étrange impression de lire quelqu'un d'autre, et comme j'adore lire...
Surtout je me fais mon "arret sur images" mental.
Ca me permet de prendre une certaine distance qui parfois me manque au quotidien.
C'est vrai que ca m'a manqué.
Un an d'interruprion.
C'est pas rien un an.
Pourquoi alors?
hmmm
Des choses a régler avec moi meme, avec Bob, avec ma vie de famille, mon boulot, bref, avec la réalité de tous les jours.
Et surtout, cette impression d'etre perdue.
Tu veux quoi?
tu veux quand?
tu vis ca comment?
mais t'as envie de quoi en fait?
t'es heureuse?
ca te plait tout ca?
ha?
ca pourrait etre different?
Mieux alors?
ou pire?
Comment venir devant vous (ou devant moi meme, seule lectrice fidèle officielle) pour chaque matin vous ecrire :
"Bonjour chers amis, aujourd'hui, tout comme hier, je sais pas... voila.
Bon ben à demain, ou je viendrai vous poster le meme message..."
Et en meme temps, dans un coin de cerveau, cette expèrience, ces expèriences qui murissent, attendant sagement le jour ou elles seront racontées.
A coté d'elles, se trouvent aussi des reflexions qui ont envie d'etre partagées.
Encore une fois je n'ai pas la prétention de détenir une quelconque vérité mais c'est comme si à l'interieur de moi, des sentiments, pensées, indignations, exaltations et autre melanges divers se battaient pour sortir.
Leur seul échapatoire : la jolie page Bleue et Orange que blogger met à ma disposition pour que je remplisse avec le contenu de mon choix ses petites pages de blogs.
Je vous prie donc de bien vouloir nous excuser pour cette interruprion volontaire des programmes dues à un flou artistique cérébral et émotionnel.
La panne ayant été réparée par notre service apres vente, je vous confirme donc que...
Attention, ca y est, c'est officiel, je suis de retour...
Publié par Gwen à 10:53 1 commentaires